Ce post a pour objet la création d'un scénario fondateur pour Hordes JDR, qui servira de toile de fond aux campagnes de jeu. J'utilise la signalétique [BG] pour tous les posts qui s'y rapportent.
Suite aux interrogations de Fredcool à propos du paysage dans Hordes, je poste ici un résumé de ma vision géographique et politique du monde au lendemain de l'apocalypse. A vous de voir si ça vous sert ou pas.
---------------------------------------------------------
Pour tenter de résoudre la question des oppositions entre communautés, ou de l'existence d'une compagnie qui tirerait les ficelles, je suis parti du phénomène climatique et de ses conséquences sur la vie des hommes. Ce faisant, je me suis aperçu que pas mal de questions politiques pouvaient être résolues en même temps que celle de l'environnement...
Vu que les villes s'organisent autour des réserves d'eau, on peut très bien imaginer que les micro-nations de Ulyjas se seraient dessinées progressivement au cours du réchauffement climatique, qui aurait duré environ une centaine d'années.
En jouant au jeu vidéo, je me posais justement la question... Est-ce que le monde entier est devenu un désert géant, ou est-ce que les survivants se sont concentrés dans des zones déjà désertiques, car elles sont moins peuplées de zombies ? La réponse m'est venue en regardant de plus près le nom des bâtiments (Bricotout, ancien vélib, villa délabrée, etc...). Ces noms de bâtiments urbains suggèrent que les anciennes métropoles ont toutes été ensevelies sous le sable. Le désert a donc semble t-il envahi la plus grosse partie de la planète.
Tout ceci m'a conduit à imaginer une théorie, une hypothèse qui permettrait d'expliquer l'apocalypse et l'apparition des zombies.
Face à la désertification grandissante, une firme mondiale aurait pu avoir testé une méthode d'hydratation alternative. Mais cette méthode aurait eu des conséquences inattendues. L'origine des zombies pourrait être ainsi liée à une forme d'empoisonnement par l'eau "modifiée", ou à un composé chimique de substitution : j'ai nommé l'hydratone. Voilà qui pourrait du même coup expliquer l'intolérance des zombies à l'eau pure. Une fois les premiers spécimens de zombies apparus, il reste à justifier le fait que la maladie soit devenue transmissible par les fluides corporels... A ce titre, il peut exister plusieurs cas cliniques plus ou moins contagieux.
La population des grandes villes climatisées, qui aurait consommé massivement l'hydratone, aurait été parmi les premières à muter. Tandis que dans les zones désertiques, où les gens étaient habitués à consommer moins d'eau, davantage de personnes auraient survécu. Peut-être que ces personnes avaient un gène particulier, ou que celui-ci est devenu plus fréquent du fait de la sélection naturelle. Cela rendrait les hommes inégaux face à l'infection, ce qui ouvre une perspective intéressante selon moi (sentiment d'injustice ou de grâce divine, possibilité de chercher les spécimens "élus" pour les étudier, justification des blessures non-mortelles, etc).
---------------------------------------------------------
Voilà pour le passé. Maintenant, examinons le présent. Il faut trouver des dynamiques historiques qui dépassent la durée d'une vie. A grande échelle, au-delà de la simple lutte pour survivre, les individus sains pourraient se regrouper pour tenter de réhabiliter les satellites, faire des recherches au niveau des espèces de cactus qui retiennent l'eau ou tout autre moyen de retrouver de l'eau pure. Voilà les premiers moteurs de regroupement.
On peut aussi imaginer un lieu mythique, une sorte de vallée à la géologie particulière qui garderait en permanence de l'eau potable à l'abri de l'évaporation. Une sorte d'Eldorado lointain... Mais vu que les moyens technologiques ont disparu, plus personne ne sait à quoi ressemble la terre au-delà de ce que l'œil peut apercevoir.
Plus personne... sauf peut-être quelques privilégiés qui détiennent l'information et ne souhaitent pas la partager. Ce sont eux qui peuvent mener les recherches sur les cas de résistance génétique, par exemple. Ou défendre l'Eldorado dans le plus grand secret.
---------------------------------------------------------
Facteurs de division et de rassemblement
En se mettant à la place d'une personne qui vit dans un tel monde, on peut dégager quelques grandes orientations qui vont définir des styles de vie et des manières de se positionner en général, par rapport à la vie. Ces questions essentielles sont des facteurs de division entre les individus et les peuples, en fonction des caractéristiques biologiques, culturelles, des richesses et des zones géographiques :
1) Faut-il continuer à faire des enfants (accroître la population et diviser les moyens de subsistance) ou faire vivre peu de gens qui ont un rôle bien défini.
2) Faut-il voir dans l'apocalypse un jugement divin.
3) Faut-il considérer le zombie comme un autre soi-même ou comme une menace à exterminer ? Quelle est la vraie définition de l'humanité ?
4) Faut-il créer un humain parfait, plus apte que les autres à survivre.
5) Fait-il quitter la Terre ou essayer de la rendre vivable ?
Mine de rien, ce début d'explication permet de dresser 5 ou 6 archétypes "politiques" qui, transposées à l'échelle des villes, donnent des idées de communautés différentes, avec chacune son type d'urbanisme, la mentalité de ses habitants et le genre de vie qu'on y mène :
---------------------------------------------------------
Archétypes communautaires
- Les survivants lambdas. (Région non-éloignée.)
Originaires des anciennes métropoles, ils tentent de survivre aux hordes en profitant des derniers instants qui leur reste à vivre. Les naissances sont rares mais encouragées par certains. D'autres communautés interdisent la procréation, pour ne pas diviser les ressources. L'espérance de vie est de 30 ans environ. La ville s'organisent en explorateurs / combattants / ouvriers. Elle vit sur ses réserves, pille occasionnellement un bâtiment reculé, et parvient une fois sur dix à mettre en place des cultures. Peu conscients des phénomènes scientifiques ayant conduit à l'apparition des zombies (qui a eu lieu des dizaines de générations plus tôt), ces clans sont très isolés les uns des autres (des centaines de kilomètres peuvent les séparer) et ne bénéficient pas d'un réseau efficace permettant de mettre en commun l'information.
En contrepartie, ce sont dans ces villes que la religion s'est le plus renouvelée. Elle se manifeste surtout comme un moyen de surmonter le traumatisme de l'homme devenu prédateur cannibale, et de trouver un sentiment de grâce dans le fait d'avoir survécu. Ce type de citoyens est incroyablement désabusé face à la mort et peut développer une grande tolérance à la peur. Les peuples des métropoles gardent la fureur de vivre même au cœur de l'enfer.
- Les forçats du désert. (Région éloignée.)
Ces citoyens sont principalement issus du monde rural et de familles qui n'avaient pas accès à l'hydratone. Certains détiendraient en outre un gène spécial qui les aurait préservé de la mutation. Ce sont des éléments très coriaces face aux conditions climatiques. Leurs villes s'organisent à peu près comme celles des survivants lambdas, à la différence que les habitants ont une bien meilleure connaissance du désert. Les cultures vivrières sont plus répandues. Certains cactus (les Opuntias géants) sont élevés de manières à stocker l'eau et constituer une barrière naturelle contre les attaques. Cette meilleure assise territoriale est la garantie d'une plus grande autonomie : les forçats du désert prennent moins de risques en dehors de la ville que leurs confrères, quoiqu'ils puissent parcourir de longues distances plus facilement. Chacun se sent être un maillon indispensable de la communauté.
Certaines dérivent sectaires auraient été observées parmi ces peuples, notamment autour de spécimens au génome particulièrement résistant. Les défenseurs de cette théorie, s'ils sont au pouvoir, mènent une politique de naissance extrêmement stricte, et ne tolèrent aucune association d'individus au génome fragile avec des individus résistants.
Sur le long terme, ce sont ces villes qui prédominent. Comme les communautés lambdas sont vouées à mourir si elles ne parviennent pas à les rejoindre (ou tout du moins, à imiter leurs méthodes d'organisation), cela conduit à des flux migratoires controversés. Notamment par les dirigeants eugénistes dont il a été question plus haut.
- Les méta-humanistes (ou réprouvés)
Ceux que j'appelle ainsi peuvent constituer des communautés à part, bien que ce soient plutôt des individus ou des groupuscules présents dans les autres villes. Issus pour la plupart du monde scientifique, leur caractéristique majeure est la suivante : face à la disparition progressive de l'humanité, ils s'interrogent sur les moyens de franchir la distance morale et philosophique qui sépare les hommes sains des zombies. Seuls contre tous, ils maintiennent que les zombies continuent de penser et de ressentir des émotions. Tout en se défendant contre les hordes, ils les observent, et parviennent de temps en temps à capturer des spécimens de zombies qu'ils droguent et qu'ils étudient avec plus ou moins de respect et de fascination.
Les ennemis des réprouvés les décrivent comme des individus fragiles, abjects, immoraux, qui n'ont pas su faire leur deuil suite à la disparition d'un proche. Les réprouvés sont très mal perçus par la plupart des survivants lambdas. Les forçats du désert ne les estiment guère, quoi qu'ils s'associent parfois à eux pour mener des recherches génétiques sur des sujets résistants.
De telles recherches auraient permis de guérir partiellement certains sujets infectés, au prix d'un besoin permanent de consommer de la viande humaine...
- Les goules
Trop rares et trop menacées pour former des villes, les goules s'intègrent aux communautés existantes. Leur origine est multiple : individus fraîchement infectés qui auraient été guéri grâce au sérum, progéniture issue de rapports tabous, fruit des recherches des reprouvés... Leur point commun, c'est la consommation de viande humaine. Leur apparence est celle de Monsieur-tout-le-monde.
Elles sont totalement immunisées contre l'infection.
- Les archontes
Leur nom vient du fait qu'ils détiennent un pouvoir important, et qu'ils ont pour projet de former une "arche" de survivants pour repeupler la terre (ou une autre planète). Afin d'y parvenir, ils s'arrangent généralement pour que des villes entières y travaillent à leur place. Ce sont eux qui préméditent les campagnes d'exploration visant à trouver de l'eau à l'échelle planétaire. On dit qu'ils détiennent les derniers satellites.
Par ailleurs, leurs motivations sont obscures et contradictoires. Certains groupuscules d'archontes souhaitent annihiler les populations les plus coûteuses en ressources, tandis que d'autres sont indifférentes à ce qui se passe sur Terre, et mettent tous les efforts à contribution pour pouvoir la quitter avec une poignée d'élus de leurs choix. Certains archontes sont aussi des méta-humanistes, et travaillent au moyen de bâtir des cités entièrement mixtes, où le cannibalisme serait toléré et régulé par l'économie.
Voilà pour la synthèse, j'attends vos réactions.
Suite aux interrogations de Fredcool à propos du paysage dans Hordes, je poste ici un résumé de ma vision géographique et politique du monde au lendemain de l'apocalypse. A vous de voir si ça vous sert ou pas.
---------------------------------------------------------
Pour tenter de résoudre la question des oppositions entre communautés, ou de l'existence d'une compagnie qui tirerait les ficelles, je suis parti du phénomène climatique et de ses conséquences sur la vie des hommes. Ce faisant, je me suis aperçu que pas mal de questions politiques pouvaient être résolues en même temps que celle de l'environnement...
Vu que les villes s'organisent autour des réserves d'eau, on peut très bien imaginer que les micro-nations de Ulyjas se seraient dessinées progressivement au cours du réchauffement climatique, qui aurait duré environ une centaine d'années.
En jouant au jeu vidéo, je me posais justement la question... Est-ce que le monde entier est devenu un désert géant, ou est-ce que les survivants se sont concentrés dans des zones déjà désertiques, car elles sont moins peuplées de zombies ? La réponse m'est venue en regardant de plus près le nom des bâtiments (Bricotout, ancien vélib, villa délabrée, etc...). Ces noms de bâtiments urbains suggèrent que les anciennes métropoles ont toutes été ensevelies sous le sable. Le désert a donc semble t-il envahi la plus grosse partie de la planète.
Tout ceci m'a conduit à imaginer une théorie, une hypothèse qui permettrait d'expliquer l'apocalypse et l'apparition des zombies.
Face à la désertification grandissante, une firme mondiale aurait pu avoir testé une méthode d'hydratation alternative. Mais cette méthode aurait eu des conséquences inattendues. L'origine des zombies pourrait être ainsi liée à une forme d'empoisonnement par l'eau "modifiée", ou à un composé chimique de substitution : j'ai nommé l'hydratone. Voilà qui pourrait du même coup expliquer l'intolérance des zombies à l'eau pure. Une fois les premiers spécimens de zombies apparus, il reste à justifier le fait que la maladie soit devenue transmissible par les fluides corporels... A ce titre, il peut exister plusieurs cas cliniques plus ou moins contagieux.
La population des grandes villes climatisées, qui aurait consommé massivement l'hydratone, aurait été parmi les premières à muter. Tandis que dans les zones désertiques, où les gens étaient habitués à consommer moins d'eau, davantage de personnes auraient survécu. Peut-être que ces personnes avaient un gène particulier, ou que celui-ci est devenu plus fréquent du fait de la sélection naturelle. Cela rendrait les hommes inégaux face à l'infection, ce qui ouvre une perspective intéressante selon moi (sentiment d'injustice ou de grâce divine, possibilité de chercher les spécimens "élus" pour les étudier, justification des blessures non-mortelles, etc).
---------------------------------------------------------
Voilà pour le passé. Maintenant, examinons le présent. Il faut trouver des dynamiques historiques qui dépassent la durée d'une vie. A grande échelle, au-delà de la simple lutte pour survivre, les individus sains pourraient se regrouper pour tenter de réhabiliter les satellites, faire des recherches au niveau des espèces de cactus qui retiennent l'eau ou tout autre moyen de retrouver de l'eau pure. Voilà les premiers moteurs de regroupement.
On peut aussi imaginer un lieu mythique, une sorte de vallée à la géologie particulière qui garderait en permanence de l'eau potable à l'abri de l'évaporation. Une sorte d'Eldorado lointain... Mais vu que les moyens technologiques ont disparu, plus personne ne sait à quoi ressemble la terre au-delà de ce que l'œil peut apercevoir.
Plus personne... sauf peut-être quelques privilégiés qui détiennent l'information et ne souhaitent pas la partager. Ce sont eux qui peuvent mener les recherches sur les cas de résistance génétique, par exemple. Ou défendre l'Eldorado dans le plus grand secret.
---------------------------------------------------------
Facteurs de division et de rassemblement
En se mettant à la place d'une personne qui vit dans un tel monde, on peut dégager quelques grandes orientations qui vont définir des styles de vie et des manières de se positionner en général, par rapport à la vie. Ces questions essentielles sont des facteurs de division entre les individus et les peuples, en fonction des caractéristiques biologiques, culturelles, des richesses et des zones géographiques :
1) Faut-il continuer à faire des enfants (accroître la population et diviser les moyens de subsistance) ou faire vivre peu de gens qui ont un rôle bien défini.
2) Faut-il voir dans l'apocalypse un jugement divin.
3) Faut-il considérer le zombie comme un autre soi-même ou comme une menace à exterminer ? Quelle est la vraie définition de l'humanité ?
4) Faut-il créer un humain parfait, plus apte que les autres à survivre.
5) Fait-il quitter la Terre ou essayer de la rendre vivable ?
Mine de rien, ce début d'explication permet de dresser 5 ou 6 archétypes "politiques" qui, transposées à l'échelle des villes, donnent des idées de communautés différentes, avec chacune son type d'urbanisme, la mentalité de ses habitants et le genre de vie qu'on y mène :
---------------------------------------------------------
Archétypes communautaires
- Les survivants lambdas. (Région non-éloignée.)
Originaires des anciennes métropoles, ils tentent de survivre aux hordes en profitant des derniers instants qui leur reste à vivre. Les naissances sont rares mais encouragées par certains. D'autres communautés interdisent la procréation, pour ne pas diviser les ressources. L'espérance de vie est de 30 ans environ. La ville s'organisent en explorateurs / combattants / ouvriers. Elle vit sur ses réserves, pille occasionnellement un bâtiment reculé, et parvient une fois sur dix à mettre en place des cultures. Peu conscients des phénomènes scientifiques ayant conduit à l'apparition des zombies (qui a eu lieu des dizaines de générations plus tôt), ces clans sont très isolés les uns des autres (des centaines de kilomètres peuvent les séparer) et ne bénéficient pas d'un réseau efficace permettant de mettre en commun l'information.
En contrepartie, ce sont dans ces villes que la religion s'est le plus renouvelée. Elle se manifeste surtout comme un moyen de surmonter le traumatisme de l'homme devenu prédateur cannibale, et de trouver un sentiment de grâce dans le fait d'avoir survécu. Ce type de citoyens est incroyablement désabusé face à la mort et peut développer une grande tolérance à la peur. Les peuples des métropoles gardent la fureur de vivre même au cœur de l'enfer.
- Les forçats du désert. (Région éloignée.)
Ces citoyens sont principalement issus du monde rural et de familles qui n'avaient pas accès à l'hydratone. Certains détiendraient en outre un gène spécial qui les aurait préservé de la mutation. Ce sont des éléments très coriaces face aux conditions climatiques. Leurs villes s'organisent à peu près comme celles des survivants lambdas, à la différence que les habitants ont une bien meilleure connaissance du désert. Les cultures vivrières sont plus répandues. Certains cactus (les Opuntias géants) sont élevés de manières à stocker l'eau et constituer une barrière naturelle contre les attaques. Cette meilleure assise territoriale est la garantie d'une plus grande autonomie : les forçats du désert prennent moins de risques en dehors de la ville que leurs confrères, quoiqu'ils puissent parcourir de longues distances plus facilement. Chacun se sent être un maillon indispensable de la communauté.
Certaines dérivent sectaires auraient été observées parmi ces peuples, notamment autour de spécimens au génome particulièrement résistant. Les défenseurs de cette théorie, s'ils sont au pouvoir, mènent une politique de naissance extrêmement stricte, et ne tolèrent aucune association d'individus au génome fragile avec des individus résistants.
Sur le long terme, ce sont ces villes qui prédominent. Comme les communautés lambdas sont vouées à mourir si elles ne parviennent pas à les rejoindre (ou tout du moins, à imiter leurs méthodes d'organisation), cela conduit à des flux migratoires controversés. Notamment par les dirigeants eugénistes dont il a été question plus haut.
- Les méta-humanistes (ou réprouvés)
Ceux que j'appelle ainsi peuvent constituer des communautés à part, bien que ce soient plutôt des individus ou des groupuscules présents dans les autres villes. Issus pour la plupart du monde scientifique, leur caractéristique majeure est la suivante : face à la disparition progressive de l'humanité, ils s'interrogent sur les moyens de franchir la distance morale et philosophique qui sépare les hommes sains des zombies. Seuls contre tous, ils maintiennent que les zombies continuent de penser et de ressentir des émotions. Tout en se défendant contre les hordes, ils les observent, et parviennent de temps en temps à capturer des spécimens de zombies qu'ils droguent et qu'ils étudient avec plus ou moins de respect et de fascination.
Les ennemis des réprouvés les décrivent comme des individus fragiles, abjects, immoraux, qui n'ont pas su faire leur deuil suite à la disparition d'un proche. Les réprouvés sont très mal perçus par la plupart des survivants lambdas. Les forçats du désert ne les estiment guère, quoi qu'ils s'associent parfois à eux pour mener des recherches génétiques sur des sujets résistants.
De telles recherches auraient permis de guérir partiellement certains sujets infectés, au prix d'un besoin permanent de consommer de la viande humaine...
- Les goules
Trop rares et trop menacées pour former des villes, les goules s'intègrent aux communautés existantes. Leur origine est multiple : individus fraîchement infectés qui auraient été guéri grâce au sérum, progéniture issue de rapports tabous, fruit des recherches des reprouvés... Leur point commun, c'est la consommation de viande humaine. Leur apparence est celle de Monsieur-tout-le-monde.
Elles sont totalement immunisées contre l'infection.
- Les archontes
Leur nom vient du fait qu'ils détiennent un pouvoir important, et qu'ils ont pour projet de former une "arche" de survivants pour repeupler la terre (ou une autre planète). Afin d'y parvenir, ils s'arrangent généralement pour que des villes entières y travaillent à leur place. Ce sont eux qui préméditent les campagnes d'exploration visant à trouver de l'eau à l'échelle planétaire. On dit qu'ils détiennent les derniers satellites.
Par ailleurs, leurs motivations sont obscures et contradictoires. Certains groupuscules d'archontes souhaitent annihiler les populations les plus coûteuses en ressources, tandis que d'autres sont indifférentes à ce qui se passe sur Terre, et mettent tous les efforts à contribution pour pouvoir la quitter avec une poignée d'élus de leurs choix. Certains archontes sont aussi des méta-humanistes, et travaillent au moyen de bâtir des cités entièrement mixtes, où le cannibalisme serait toléré et régulé par l'économie.
Voilà pour la synthèse, j'attends vos réactions.
Dernière édition par Macrotaz le Jeu 28 Avr - 2:59, édité 1 fois